Vous ne regarderez plus jamais votre coiffeur du même œil (surtout s’il tient des ciseaux) ! Derrière les miroirs et les sourires, des remarques inimaginables fusent dans les salons. Oui, certaines phrases sont capables de faire lever un sourcil même au plus patient des artistes capillaires. Pourquoi investir dans votre coiffure si c’est, au final, pour tout gâcher d’un simple commentaire ? Levons le voile sur ces répliques redoutées, qui font grimacer, soupirer voire… éclater de rire ceux à qui l’on confie notre précieuse tignasse.
Les phrases qui agacent (vraiment)
- « On pourra revenir en arrière, hein ? » Voilà LA formule qui hérisse le poil de Luke Gregory, coloriste réputé au SALON64 de Londres. Selon lui, arriver avec ce doute installé, c’est un peu comme aller au restaurant en demandant si le chef peut effacer un plat du menu après coup. Il prévient : si la couleur vous attire mais que vous hésitez, c’est peut-être le bon choix, mais sûrement le mauvais moment ! Le message est clair : mieux vaut s’abstenir que de foncer avec la trouille en bandoulière.
- « J’espère que mon partenaire/mes parents/mes amis vont aimer ! » Difficile de cacher leur déconvenue… car selon Luke Gregory, votre coupe doit d’abord vous plaire à VOUS. Pas besoin d’un sondage qui validera ou pas la frange. Résultat : on s’approprie fièrement son style et on le porte haut ! Après tout, qui d’autre que vous-même se regardera tous les matins dans la glace ?
- « Est-ce que la couleur va tenir ? » Le classique. La couleur, c’est comme une promesse : il faut l’entretenir pour qu’elle tienne la route – et la brillance. Le coloriste britannique prévient contre les shampooings bon marché du supermarché, ou les fameux 2-en-1. Ce n’est pas parce que ça sent bon que ça fait du bien à votre blond polaire. « Pourquoi investir pour que tout s’estompe plus vite, que ça perde son éclat et rende votre blond glacé… cuivré ? » prévient-il. Avant de conclure en mode inspecteur : « Vous ne me croyez pas ? Regardez les ingrédients ! »
- Et LE summum relevé par Ricky Walters, son collègue : « Cette coupe sera superbe… une fois qu’elle aura poussé. » Oui, ça a vraiment été dit, en plein salon ! Avec humour, Ricky rappelle que si la coupe est belle aujourd’hui, elle évoluera harmonieusement (et heureusement !). Mais les pros apprécient un enthousiasme immédiat, pas un compliment à crédit…
Quand les clients voient la vie… en frange coupée maison !
Autre scénario culte, source de crainte et – avouons-le – de fous rires nerveux chez les coiffeurs : les clientes qui dégainent fièrement un « J’ai coupé ma frange moi-même ! ». Ricky Walters préfère féliciter l’audace… tout en rappelant que de nombreux salons proposent la coupe de frange gratuitement à leurs fidèles, sur simple réservation. Oui, c’est plus sûr que de s’armer d’une paire de ciseaux et d’un tuto approximatif les yeux mi-clos à minuit.
Conseils précieux pour sauver sa coiffure
- Écouter son coiffeur : Pas seulement par politesse, mais parce qu’il sait comment éviter de transformer une chevelure brillante en paille desséchée. Bannir certains outils ou techniques maison peut sauver bien des mèches… et des amitiés !
- Entretenir sa couleur : Prendre soin de ses cheveux après un passage pro, c’est respecter son investissement (et le temps passé sur le fauteuil).
- Fuir les fausses économies : Un shampooing bas de gamme choisi pour son parfum « Lagoon exotique » peut saboter le travail de votre coloriste, même s’il laisse une odeur envoûtante… sur la vaisselle également !
Conclusion : et si on osait… pour soi ?
La prochaine fois que vous poussez la porte d’un salon, oubliez la pression du regard des autres ou la volonté de jouer au chimiste capillaire chez vous. L’avis de Luke Gregory résonne comme une évidence : la coiffure, c’est d’abord une histoire entre vous et votre reflet. Soyez fier(e) de vos choix, écoutez les conseils des pros – et surtout, évitez les petites phrases qui leur donnent envie de raccrocher les ciseaux. Votre cheveu (et votre coiffeur) vous diront merci !
Passionné par la mode, les tendances et l’art de l’image, John dirige la ligne éditoriale de Les Coiffeurs du Sud avec un regard affûté et une plume exigeante. Ancien journaliste lifestyle, il explore les univers de l’esthétique, du style et du soin de soi à travers des contenus à la fois inspirants et pointus. Son obsession : raconter le beau sans jamais céder au superficiel.
