Ni minceur ni courbes : ce qui définit vraiment le corps idéal selon l’étude mondiale
À quoi ressemble le corps féminin « idéal » ? Vaste question, et soyons honnêtes : la réponse dépend souvent à qui vous la posez, et surtout, où vous vous trouvez sur la planète. La beauté, on le sait, peut prendre de nombreuses formes. Ce qui charme les uns laisse parfois les autres complètement de marbre ! Et si on arrêtait de fantasmer sur une image unique du corps parfait ? Une étude menée par Superdrug Online Doctors, intitulée « Perceptions of Perfection Across Borders », est justement allée titiller cette question sous toutes ses coutures, à travers 18 pays.
Un patchwork de normes, dicté par la société et la culture
Les médias modernes – qu’on soit à Paris, à Milan ou à Los Angeles – semblent s’être passé le mot pour renforcer une idée très calibrée du corps féminin parfait : poitrine généreuse, taille de guêpe, jambes fuselées… Mais derrière ce copier-coller, se cache une réalité bien plus nuancée. L’étude sus-citée a demandé à des graphistes issus de 18 pays d’imaginer, via des images, ce qui correspond dans leur culture au « corps idéal » féminin.
Résultat : chaque société impose ses petites attentes spécifiques. En Europe, la tendance des dernières décennies a beaucoup valorisé les silhouettes minces et élancées, particulièrement en France ou en Italie, portées par les podiums et les médias. Aux États-Unis et en Amérique du Sud, l’idéal se teinte de jeunesse, de fermeté et, encore une fois, de minceur, le tout encensé par l’industrie du divertissement. Mais bonne nouvelle : de plus en plus de voix s’élèvent pour bousculer ces standards et défendre la diversité des corps. Ouf !
- Les normes évoluent dans le temps et selon les tendances médiatiques.
- Les célébrités jouent un rôle moteur dans la transmission de ces idéaux.
- Les campagnes publicitaires ne sont pas innocentes dans l’affaire… loin de là.
Et si la pression peut inciter à la chirurgie esthétique ou à l’obsession de la balance, chacun est libre (spoiler : on vous le conseille vivement) de trouver sa propre définition du beau.
Le « corps idéal » ? Une mirage toujours hors d’atteinte…
Pourquoi cherche-t-on ce fameux corps parfait ? Chacune a sa morphologie ; il n’existe pas un gabarit universel pour le bonheur ou la réussite. L’étude l’a bien montré : le spectre du « corps idéal » fluctue selon nombre de critères. Outre les formes, sont aussi scrutées la couleur de la peau, la nature des cheveux, la largeur des hanches, l’âge, le statut marital ou la classe sociale. Oui, oui, tout ça ! Dans certains pays, la pâleur est très recherchée ; dans d’autres, la carnation plus foncée sera plébiscitée. L’étude a poursuivi ses observations en estimant, pour chaque image, le poids, la taille et l’IMC des corps représentés, question de pimenter le débat.
Petit clin d’œil à l’histoire : dans la Grèce antique, on valorisait la symétrie, l’harmonie et la grâce – la fameuse Vénus de Milo, ça vous parle ? – avec des proportions idéalisées qui n’étaient pas forcément plus réalistes que nos mannequins Photoshop d’aujourd’hui. Comme quoi, les époques changent, mais la quête du mirage continue !
La personnalité, bien plus sexy que n’importe quelle silhouette
Si certaines sociétés dressent un portrait-robot physique de la « femme idéale » (peau claire, grands yeux, hanches pleines, cheveux blonds…), d’autres – et fort heureusement ! – commencent à briser les codes. Certains hommes, par exemple, disent trouver une femme vraiment séduisante lorsqu’elle a confiance en elle et aime son corps. C’est même ce qui rendrait les femmes irrésistibles à leurs yeux – bien plus que quelques centimètres de tour de taille en moins. À retenir pour qui aurait besoin d’un rappel : nul besoin d’un regard extérieur qui ferait douter ou culpabiliser. On avance ensemble, et surtout, pour soi-même.
- L’acceptation de soi est une force qui rayonne.
- La personnalité (intelligence, honnêteté, enthousiasme, humour, affection…) construit l’aura bien plus qu’un tour de hanche !
L’objectif, selon les créateurs de l’étude : rendre visible la pression des normes de beauté, souvent irréalistes, et comprendre comment elles varient autour du globe. Peut-être qu’un jour on apprendra à s’aimer tel qu’on est, sans se soucier des cases ou des listes imposées ! Après tout, entre nous, l’original est et restera toujours le meilleur. Même si la même opération était réalisée pour les hommes (ou les différents genres), la diversité, elle, ne rentre ni dans une liste ni dans un standard.
