La grande question qui taraude bien des dressings féminins est enfin tranchée : à quelle fréquence faut-il laver son soutien-gorge ? Si l’idée de passer vos dessous en machine après chaque port vous donne des sueurs froides (et ce n’est sûrement pas à cause des températures), rassurez-vous ! La science et les médecins sont là pour déculpabiliser les adeptes du « je le garde pour demain ».
Pourquoi tant de débats autour du lavage des soutiens-gorge ?
Bien souvent, beaucoup attendent plusieurs usages effectifs avant d’offrir un tour de lessive à leur soutien-gorge. Faut-il avoir honte ? Certainement pas. La réalité, c’est que les soutiens-gorge sont, un peu comme nos jeans préférés, des pièces fragiles de notre garde-robe.
- Bonnets qui peuvent se ramollir,
- Armatures risquant de se briser,
- Matières délicates qui redoutent la rudesse mécanique d’un tambour de machine…
En résumé : le lavage, oui, mais avec modération (et tendresse, tant qu’à faire).
La vraie fréquence : la réponse des médecins (et de la rédaction)
En comparant les avis des spécialistes, une conclusion claire émerge : la bonne fréquence pour laver un soutien-gorge, c’est après deux utilisations – et attention, on parle bien de deux utilisations, pas de deux jours consécutifs. Exemple pratique : vous le portez lundi, vous lui offrez une pause mardi, et le remettez mercredi avant de filer illico à la machine le soir même.
Pourquoi tant de précautions ? Parce que porter le même soutien-gorge deux jours de suite, c’est le début des ennuis. Tous les experts l’affirment : il ne faut pas céder à la tentation du bis repetita. Après un premier port, le tissu se détend, la forme des bonnets perd de sa rigidité et, soyons honnête, le maintien de la poitrine n’est plus vraiment ce qu’il était. Résultat : il ne soutient plus ce qu’il y a à soutenir (et il faut bien admettre qu’on attend de lui qu’il tienne précisément ce rôle). Il est donc primordial de laisser un jour de repos entre deux usages, histoire que la forme et l’élasticité fassent leur grand retour avant de repartir à l’aventure.
Laver oui, mais avec douceur (et au bon programme !)
La flemme de frotter à la main ? Pas de panique. Le passage à la machine reste une option, à condition de choisir avec amour le programme « soie » (et franchement, refiler un spa à son soutien-gorge n’a jamais fait de mal à personne). Petite précision technique : inutile de franchir le cap des 40 °C, au risque de transformer votre dessous fétiche en relique du passé.
Côté lessive, là aussi, la douceur est de mise. Le Dr Louis Teulières, interrogé par Madame Figaro, recommande de privilégier des produits extrêmement doux spécialement formulés pour les sous-vêtements. En ligne de mire : éviter toute réaction cutanée allergique, notamment au niveau des armatures, qui peuvent vite devenir irritantes si un détergent trop agressif s’invite dans l’équation.
Des exceptions à connaître (et à respecter)
Évidemment, il serait trop beau que cette règle s’applique à tout le monde, tout le temps. Quelques cas nécessitent des mesures spéciales :
- Les soutiens-gorge d’allaitement : entre écoulements de lait imprévisibles et besoins particuliers, ces pièces exigent un lavage plus fréquent.
- Les soutiens-gorge ou brassières de sport : la transpiration excessive commande, sans surprise, de passer rapidement par la case lessive.
Pour tous les autres soutiens-gorge du quotidien, le mot d’ordre reste le même : pas de panique, mais pas d’abus non plus.
En somme : alternez, offrez des pauses et traitez vos soutiens-gorge avec tendresse… Ils vous le rendront bien. Et souvenez-vous : deux usages et au panier !
Passionné par la mode, les tendances et l’art de l’image, John dirige la ligne éditoriale de Les Coiffeurs du Sud avec un regard affûté et une plume exigeante. Ancien journaliste lifestyle, il explore les univers de l’esthétique, du style et du soin de soi à travers des contenus à la fois inspirants et pointus. Son obsession : raconter le beau sans jamais céder au superficiel.