Ni ventilation ni déco : la vraie fonction des petits trous sur vos Converse va vous surprendre
Ah, les Converse. Si on faisait le tour des placards, rares seraient ceux et celles qui n’en ont jamais arboré une paire, en particulier les mythiques Chuck Taylor All Star. Un classique intemporel, porté par des générations entières, de la cour de récré au podium de la Fashion Week. Mais arrêtons-nous un instant sur un détail qui intrigue tous les passionnés de baskets (et tous ceux qui ont déjà essayé de comprendre pourquoi leurs orteils respirent si peu qu’il fait 40°C à l’ombre) : les petits trous sur les côtés. Fraîcheur estivale ? Détail de style ? C’est l’heure de briser les idées reçues !
Les œillets mystérieux : fin d’un mythe
Que celui ou celle qui n’a jamais cru que ces deux petits trous servaient à aérer la basket lève la main ! Eh bien, erreur. Contrairement à ce que l’on raconte sous les préaux ou à la pause-café, ces ouvertures latérales ne sont pas là pour ventiler votre pied fiévreusement échauffé par la piste de danse ni pour réduire la transpiration lors de vos virées urbaines. Certes, ils peuvent laisser passer un peu d’air (on ne crache pas sur un filet de fraîcheur), mais leur véritable utilité est ailleurs, et elle va vous surprendre. Derrière ces simples œillets d’apparence anodine, se cache une anecdote qui remet tout en perspective !
Un héritage sportif (oui, vraiment)
La maison Converse n’est pas née de la dernière pluie. Fondée à Boston en 1908 par Marquis Mills Converse, l’entreprise n’a cessé d’affiner ses modèles pour répondre aux exigences sportives de ses utilisateurs. Le fabricant avait une préoccupation centrale : offrir un maintien du pied parfaitement stable, quelles que soient les tribulations du quotidien ou l’intensité d’un match de basket endiablé.
Les deux petits trous sur les Converse ? Ils sont le fruit d’une technique de conception précisément pensée. Oubliez donc la simple déco ou la ventilation gadget : ils servent à améliorer le maintien du pied. Car oui, la stabilité était dès le départ une priorité pour la marque américaine. Encore mieux, ces baskets étaient même conçues pour être lacées d’une manière spécifique – et ce mystère est resté bien gardé pendant des années !
Le secret du laçage (que tout le monde ignore)
Vous l’avez compris, ces célèbres œillets latéraux ne sont pas là pour votre confort thermique. Ils existent avant tout pour verrouiller efficacement votre pied. Et comment ? Grâce à une méthode de laçage que la plupart des propriétaires de Converse ont royalement ignorée (mais on ne juge pas, promis !).
- Pour commencer, il suffit de glisser le lacet dans le tout premier trou latéral, côté intérieur de la chaussure. Facile, non ?
- Ensuite, il faut passer le lacet dans le second trou latéral, lui aussi depuis l’intérieur.
- Enfin, retour sur le devant de la chaussure : on continue le laçage dans les œillets classiques, à l’avant.
Résultat ? Un laçage en zigzag sur la largeur de la chaussure, imaginé dès la conception pour assurer une stabilité à toute épreuve : de quoi bloquer le pied solidement, que l’on dévale un terrain de sport ou le bitume urbain. La tradition voulait que l’on lace ses Converse de cette manière, chose que, soyons honnêtes, personne ou presque n’a jamais mise en pratique jusqu’ici… Il est grand temps de rendre à César ce qui lui appartient (ou plutôt à Marquis Mills Converse !) et d’adopter ce laçage magique.
Une perspective nouvelle sur vos Converse
À partir de maintenant, impossible d’enfiler vos Chuck Taylor sans avoir une pensée pour l’ingéniosité de leur design et l’histoire méconnue cachée derrière ces petits trous. Loin d’être de simples gadgets déco ou des aérations mystères, ils participent à ce qui fait toute l’âme (et le maintien) de la Converse.
La prochaine fois que quelqu’un vantera la « ventilation » de ses baskets, vous pourrez offrir un petit cours d’histoire en prime ! Et pourquoi ne pas tenter, enfin, le fameux laçage latéral, histoire de voir si la tradition avait du bon ? Qui sait, peut-être qu’un confort inattendu (et une bonne dose de style authentique) vous attend au bout du lacet…
Passionné par la mode, les tendances et l’art de l’image, John dirige la ligne éditoriale de Les Coiffeurs du Sud avec un regard affûté et une plume exigeante. Ancien journaliste lifestyle, il explore les univers de l’esthétique, du style et du soin de soi à travers des contenus à la fois inspirants et pointus. Son obsession : raconter le beau sans jamais céder au superficiel.
