Vous avez sans doute déjà croisé cette petite boîte brillante dans les rayons beauté ou dans le sac de votre coiffeur : la cire capillaire Argan Matte Hair Wax de la marque Red One. Une texture agréable, un fini mat qui promet un style impeccable… Sauf que cette fois, la belle promesse capillaire vire au cauchemar sanitaire. Et ce n’est pas une blague : cette cire est tout simplement toxique.
Des métaux lourds dans vos cheveux ? Oui, c’est bien ça
Le rappel vient de tomber et il a de quoi faire tiquer. Cette cire coiffante, vendue entre avril et août 2025 sur l’île de La Réunion (notamment chez Super U, U Express, Flash Prix, Tropik Distribution ou encore Hyper U Chatoire), contient plusieurs substances formellement interdites par la réglementation européenne. On parle ici de métaux lourds, et pas des moindres : antimoine, arsenic, plomb, sélénium, nickel, cobalt.
Alors certes, ces noms font déjà frémir sur une étiquette alimentaire, mais imaginez-les en application répétée sur le cuir chevelu… Là où la peau est fine, absorbante, et reliée à tout notre système sanguin. Ambiance.
Pourquoi c’est grave (et non, ce n’est pas exagéré)
Ce cocktail chimique peut provoquer des réactions allergiques sévères, des irritations cutanées voire, à plus long terme, une exposition chronique à des substances cancérogènes. Le plomb est connu pour attaquer le système nerveux, en particulier chez les enfants. L’arsenic et le cobalt ? Pas mieux : ils sont potentiellement cancérigènes. Et le nickel ? Ultra allergisant.
Bref, en coiffant vos cheveux, vous n’aviez sans doute pas signé pour un combo de substances nocives.
Que faire si vous avez ce produit ?
Pas besoin de chercher midi à quatorze heures : on arrête tout. Pas de test, pas de seconde chance. On cesse immédiatement l’usage de la cire et on la rapporte en point de vente pour se faire rembourser ou échanger. Un numéro est même mis à disposition pour toute question : 0262 38 20 83.
La procédure de rappel est en cours jusqu’au 30 novembre 2025. Et si vous avez noté des rougeurs, des démangeaisons ou tout autre symptôme après l’avoir utilisée, direction médecin, sans attendre.
Un rappel qui en dit long…
Ce genre de rappel, en apparence anecdotique, met en lumière un enjeu plus vaste : celui de la qualité et de la sécurité des cosmétiques, y compris ceux vendus dans des zones géographiques spécifiques. Il rappelle aussi que même les marques populaires, bien installées, ne sont pas à l’abri de dérives ou de défauts de fabrication. Et que l’étiquette “Made in X” ne suffit pas à garantir un produit sûr.
